- chaînage
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• 1605; de chaîne et de chaîner1 ♦ Mesure d'un terrain avec la chaîne d'arpenteur. ⇒ arpentage.2 ♦ Dispositif intérieur de bois ou de fer qui empêche l'écartement de deux murs. ⇒ étayage.3 ♦ Inform. Technique consistant à assurer automatiquement l'exécution séquentielle d'un certain nombre de tâches. — Organisation d'informations en mémoire selon laquelle chaque élément contient l'adresse du suivant. Chaînage avant, chaînage arrière.Synonymes :chaînagen. m.d1./d Opération de mesure avec une chaîne d'arpenteur.d2./d Armature destinée à renforcer une maçonnerie.⇒CHAÎNAGE, subst. masc.A.— ARCHIT. et MAÇONN. Consolidation d'un mur au moyen de longrines ou de fer à crampons placés dans l'épaisseur du mur. [Cette place] avec ses trente-cinq pavillons de brique rose à chaînages de pierre, qu'Henri IV a nommé la Place Royale (BRASILLACH, Pierre Corneille, 1938, p. 89); cf. chaîne II A 1 b et chaîner A.B.— ARPENT. Action de mesurer un terrain avec une chaîne d'arpenteur. Le chaînage, sur les terrains inclinés, doit toujours être fait horizontalement (Lar. 19e); cf. chaîne I A 1 a et chaîner B.Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1932 s.v. Chainage. Étymol. et Hist. I. Anc. fr. dr. coutumier (GDF. Lex. : Chainage, droit de placer des chaînes sur les rivières navigables dans un but fiscal). II. a) 1605 chesnage « action de mesurer à la chaîne d'arpenteur » (Archives Chenonceau ds DELB. Notes attest. isolée av. 1857 (CHESNEL); b) av. 1870 archit. (MÉRIMÉE, Lettres aux Antiquaires de l'Ouest, p. 117). I dér. de chaîne; II dér. de chaîner; suff. -age. Fréq. abs. littér. :1.
chaînage [ʃɛnaʒ] n. m.ÉTYM. 1605, chesnage; de chaîne et de chaîner.❖———I (De chaîne). Opération qui consiste à mesurer un terrain avec la chaîne d'arpenteur. ⇒ Arpentage; chaîner.———II (De chaîner). Archit. (déb. XIXe). Dispositif intérieur de bois ou de fer, pour empêcher l'écartement de deux murs.———
Encyclopédie Universelle. 2012.